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Voici une petite anthologie virtuelle d'impressions
de voyages et de souvenirs laissés par des écrivains sur Nantes
et sa région réunie par M.Régis Miannay , professeur
à l'Université de Nantes et au Cefle.
Pierre ABELARD (1074-1142)philosophe
et théologien est né au Pallet près de Clisson .Un
monument à sa mémoire dans le Parc de la Garenne Lemot à
Clisson et une chapelle médiévale au Pallet.
L'Edit de Nantes en 30 questions
sur le site Diplomatie du Ministère des Affaires étrangères
http://www.diplomatie.fr
Joachim du BELLAY:
"Heureux qui comme Ulysse" sur les bords de la Loire qu'il a chantée
dans les "Regrets" se dresse à Ancenis sa statue.
Madame de
SEVIGNE : "Je fus hier au Buron" Elle descendait à l'hôtel de Briord
au numéro 13, rue du même nom, et résidait chez son cousin
Harrouys, à la Seilleraye ou au château du Buron (propriété
privée)
Arthur YOUNG
: l'Estuaire de la Loire
Victor HUGO
:"Je suis arrivé ce matin"
Henry Beyle dit
STENDHAL : "Hier vers quatre heures" . Il a séjourné à Nantes en 1837
et évoque dans "les mémoires d'un touriste", ses souvenirs
de la ville.
Jules MICHELET habita près de l'église Saint Félix
lors du séjour forcé qu'il fit dans notre ville.
Honoré de BALZAC :
Guérande (Béatrix) Il séjourna au Château
de Goulaine
Gustave
FLAUBERT : Par les champs et par les grèves : Nantes - Tiffauges
en Vendée
Jules VERNE :
(1828 -1905) romancier, naquit quai Olivier de Clisson (plaque commémorative)et
possède un monument dans le Jardin des Plantes et un Musée
Jules Verne dans le quartier Saint Anne.
Lire: Souvenirs d'enfance, nous habitions sur les bords de la Loire
et La route de Guérande ..
Charles MONSELET : un littérateur espiègle et bon observateur
du milieu parisien a composé en son temps une pochade parodiant "un
caprice" d'Alfred de Musset, où il fustigeait le parler à venir.
Marcel SCHWOB
: (1867-1905)
Né à Chaville le 23 août
1867, mort à Paris le 26 février 1905 Marcel Schwob a vécu
à Nantes de 1876 à 1882 et gardé toute sa vie
des liens avec cette ville à travers sa famille. Son père
Georges Schwob et son frère Maurice furent successivement directeurs
du Phare de la Loire, auquel Marcel collabora régulièrement,
envoyant de Paris contes et chroniques.
Son oncle Léon Cabun historien, romancier
et conservateur à la Bibliothèque Mazarine, signa également
de nombreux articles du Phare .Sa nièce Claude Cahun fut une importante
personnalité du mouvement surréaliste.
Les 34 volumes de manuscrits que la Ville
de Nantes vient d'acquérir, avec l'aide du Fonds régional
d'acquisition pour les bibliothèques financé par l'Etat et
le Conseil Régional des Pays de la Loire (FRAB), sont le reflet de
l'activité littéraire intense et multiforme que Marcel Schwob
déploya tout au long de sa courte existence.
Les oeuvres de jeunesse (les premières
datent de sa quatorzième année) et les devoirs et notes de
cours témoignent de la précocité et de son talent et
de l'intérêt qu'il porta à la philologie et aux
cultures de l'antiquîté : 1’ argot et le sanscrit s'y côtoient.
Les volumes consacrés aux oeuvres publiées rassemblent pour
chaque titre (Coeur double, Le roi au masque d'or, Mimes , Le livre de Monelle
... ) notes préparatoires, fragments divers en plusieurs états
et épreuves corrigées.
Les 17 volumes constituent un large panorama
de la vie littéraire et artistique à fin du 19ème
et au début du 20ème siècle .
En effet, Marcel Schwob était poète,
romancier, essayiste et traducteur : la variété de ses activités
et de ses centres d'intérêt l'a amené à entretenir
des relations, souvent amicales, avec tous les grands noms du monde des
arts et des lettres.
Figurent donc ici les signatures d'Aristide
Bruant, Paul et Camille Claudel, Colette et Willy, Alphonse et Léon
Daudet, Anatole France, Reynaldo Hahn, Francis Jammes, Jean Lorrain,
Gabriel Pierre et Auguste Rodin, pour n'en citer que quelques-unes.
Quant aux lettres de ses parents et de son
frère, loin de n'être que des témoignages d'affection
donnant des nouvelles de la famille, elles fournissent d'intéressantes
informations sur la vie et les événements nantais et surtout
sur Le Phare, préoccupation centrale de toute la famille Schwob.
Paul NIZAN : pamplétaire, essayiste,
reporter et romancier né à Tours le 6 février 1905
a écrit "J'avais vingt ans. Je ne laisserai
personne dire que c'est le plus bel âge de la vie". Dans son roman "Antoine Bloyé" on trouve un chapitre sur NANTES: Lire ici le chapitre 22 : Nantes
est une ville
Marc ELDER
(1884 -1933) de son vrai nom Marcel Tendron, conservateur du château
des Ducs de Bretagne. Historien, romancier du pays nantais.
"Dans mon enfance, nous habitions sur les
bords de la Loire"
Le château des Ducs de Bretagne à
l'époque de François II "Que le soleil était gai ce soir là,
mon ami "
Marc Elder est le pseudonyme adopté
dès 1906 par Marcel Tendron (1884-1933), issu d'une vieille famille nantaise.
Il obtient le Prix Goncourt en 1913
pour Le peuple de la mer, devançant notamment Alain Fournier et Valéry
Larbaud. Il avait vingt-huit ans. Une polémique
s'ensuivit tendant à déconsidérer
Marc Elder. Son écriture, déjà acérée,
par la maladie qui le ronge depuis
des années n'en sera que plus puissante dans l'évocation,
cinglante dans l'ironie, désabusée
dans le ton et l'esprit. Le peuple de la mer met en scène avec truculence et réalisme
les moeurs des pêcheurs et du petit peuple de l'île de Noirmoutier.
Mais Marc Elder est aussi l'auteur d'ouvrages
où Nantes et sa région sont célébrées avec amour, avec humour
parfois, avec vérité toujours comme dans la maison du Pas Périlleux, La belle Eugénie,
Jacques Cassard, Thérèse ou la bonne éducation. Il fut aussi le conservateur
du château des ducs de Bretagne
à Nantes.
La modestie de Marc Elder, jointe à
sa " claustration " à Nantes et à Saint-Fiacre-sur-Maine, en raison de la maladie, sont
en grande partie responsables de
la discrétion dont son oeuvre fut l'objet de son vivant
André
BRETON : " Nantes, peut-être avec avec Paris, la seule
ville de France... " Lire ici
le texte sur André Breton et la ville de Nantes
René Guy CADOU : Louisfert
en poésie
Yves COSSON : " Ma Loire aux miroirs " " Notre enfance éternise un parfum de velours.
"
Julien GRACQ : Louis Poirier dit Julien Gracq "Habiter une ville, c'est y tisser un lacis de parcours"
Frédéric CAILLAUX, égyptologue, minéralogiste.
Michel RAGON invité de Nantes Métropole 1996/1997 déclare dans son livre: "J'en ai connu des équipages" (Lattès) " J'ai vécu à Nantes de 14 à 21 ans, durant toute ma formation, de la fin de l'enfance à l'âge adulte, ce qui est évidemment très important".Et cette grande ville de l'Ouest, j'y reviens souvent. J'y suis très attaché."
Maxime NEMO philosophe et essayiste, secrétaire général de l'Association Jean Jacques Rousseau (
Illustration de Hetzel pour le Tour
du Monde en 80 Jours de Jules Verne (1891)
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" " |
René DESCARTES séjourna à
Sucé sur les bords de l'Erdre.
Gilles de RETZ , compagnon de Jeanne d'Arc dont
l'histoire est liée à tort au Comte de Barbe Bleue aurait
construit le château de Tiffauges.
Jean Baptiste Poquelin dit MOLIERE passa
à Nantes et y joua la comédie en 1648 au Jeu de Paume; une
plaque commémorative se trouve rue Saint Léonard et un document
signé aux Archives Municipales.
Cardinal de RETZ fut un des hôtes de marque du Château
de Nantes d'où il s'évada le 8 Août 1654. La Loire,
à cette époque longeait les remparts du château.
Sophie TREBUCHET , mère de Victor
Hugo naquit à Nantes en 1772.Son frère Marie Jospeph
Trébuchet , premier directeur des Archives départementales
de la Loire Inférieure et Secrétaire de la préfecture
a fait construire ses propriétés à St Julien et à
St Fiacre.Lire le roman de Sophie Trébuchet par Geneviève
Dorman.
Evariste BOULAY PATY , né à Donges
en 1804, poète célèbre en son temps.
Elisa MERCOEUR (1811-1835), poétesse
nantaise ( un médaillon
à l' entrée du Jardin des Plantes rappelle son souvenir)
Bientôt sur ce site les extraits de
ces auteurs où il sera question de Nantes et de sa région
(patience !)
Deux textes de Julien GRACQ
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