QUI HEBERGE LE C.E.F.L.E |
Étudiants étrangers. Une centaine de pays représentés
Le 28 octobre, une réception sera organisée à
la cité des Congrès pour accueillir les quelque 800
étudiants étrangers fraîchement débarqués
à l’université .
Aujourd'hui, plus d'une centaine de nationalités se croisent
au gré des cours sur le campus.
Le nombre d'étudiants étrangers suit la baisse
légère connue par les effectifs globaux de l'université.
Même s'il s’émousse la place de ces jeunes reste toujours
aussi importante au sein de la fac. L'an
dernier, ils étaient une quarantaine de moins qu'à la
rentrée 97, soit quelque 1.600.
Aujourd'hui, cinq étudiants sur cent possèdent
leurs attaches hors de l'hexagone. "Un chiffre qui correspond à
la moyenne nationale, même s'il reste largement inférieur
à ceux des facultés parisiennes ou marseillaises. De passage
à Nantes durant un an pour la plupart, ils sont également
de plus en plus nombreux à n'y rester qu'un ou deux semestres pour
y améliorer leur français, sans forcément suivre le
cursus universitaire traditionnel ".
"C’est le cas notamment de certaines Roumaines ou Japonaises. Quelques
jeunes originaires des pays de l’Est ne sont pas toujours sûrs de
pouvoir prolonger leur bourse » explique Patricia Choblet,
chargée de leur accueil. Dans son petit bureau du service
d’orientation se succédaient encore il y a quelques jours des dizaines
d’étudiants en mal de logement. « Dans le cadre d’une
convention avec le CROUS , 200 places leur sont réservées
en Cité U. mais tout est déjà bouclé au 15
juin, et ils doivent alors se rabattre sur une chambre en ville ou en résidences
privées. »
Le panel des nationalités, lui, reste toujours aussi large.
En 1998, 104 pays étaient représentés, contre 99 l’année
précédente . Dans le peloton de tête on trouve l’Afrique,
avec 38% des effectifs, dont la moitié venue du Maghreb, suivie
de l’Europe (32,5% des effectifs pour
518 étudiants) puis de l’Asie
(17,6%) dominée par l’Extrême Orient (186 étudiants).L’Amérique
ferme
la marche avec 87 jeunes issus du Canada ou des Etats Unis et respectivement
64 et 29 originaires d’Amérique du Sud
ou Centrale. Côté anecdote, à noter aussi l’apparition
de nations telles que l'Afghanistan ou l'Arménie, ainsi que la présence
de l'Océanie avec…deux étudiants
australiens.
La répartition par ensemble est elle aussi très hétérogène.
On vient plutôt à Nants pour étudier les
Lettres
(751 inscrits) et notamment pour se vouer tout entier à l’étude
du français. Le Centre d’Enseignement du français langue
étrangère (CEFLE) connaît ainsi un vif succès,
fréquenté par des jeunes avant tout soucieux d’assimiler
rapidement les « bases » avant d’attaquer une autre matière.
Le
Droit a également la cote (305 inscrits) suivi
de la santé (214) des
sciences (212) et de l'enseignement
technologique (1 16).
Le niveau des étudiants accueillis lui : est . relativement
élevé: Les plus, nombreux, amenés ensuite à
exercer des responsabilités dans leur pays d'origine,, suivent un
troisième cycle (489). Plus de 470, jeunes ,possèdent le
niveau licence ou maîtrise, tandis que 350 abordent le premier cycle.
E. Petit
Imola , voyage de Kluj à Nantes
«Je suis hongroise d'origine mais ,j'ai, fait mes études
à l’université de Kluj en Roumanie. Je suis venue en France
pour .améliorer mon français. Mais, je vais aussi suivre
des cours d'anglais et d' espagnol débutants . J'aime beaucoup les
langues vivantes. Mon but est de devenir traductrice, mais j'adore aussi
l'anthropologie. Je suis ici dans le cadre d'un programme européen.
Nantes était l'unique choix que l'on me proposait. Mais je préfère
d e toute façons cela à Paris , où la vie doit être
plus difficile .Ici , C’est tout à fait autre chose que chez moi,
mais je vais m’habituer vite . J’ai déjà croisé beaucoup
d’étudiants
étrangers, grecs, italiens , espagnols. Je bénéficie
d’une bourses universitaire mais je n’ai pas encore touché
l’argent, et ce sont mes parents qui ont dû payer mon voyage de leur
poche. Je suis en France pour un semestre. Mon souhait serait d'y rester
toute l'année ,pour vraiment progresser. Mais cela dépendra
du bon vouloir de mon gouvernement, qui a réduit les bourses
».
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« Nous sommes tous les quatre originaires de Saragosse, dans le Nord du pays. C'est notre première année en France, dans le cadre du programme Erasmus. Avant, nous logions chez nos parents . Nous avons fait connaissance à la résidence de la Brunnelière. Ici, il y a beaucoup plus de matières à suivre qu'en Espagne. Là?bas, si tu veux être avocat, comme trois d'entre nous, tu suis les mêmes études durant cinq ans, puis tu cherches directement un travail dans un cabinet. A .Nantes, il faut se spécialiser. Nous avons tous préféré la France à l'Angleterre, parce que le système judiciaire anglais est plus éloigné du nôtre et que nous avons tous de bonnes bases de français. Puis nous avons opté pour Nantes plutôt que sur Pau et Toulouse,. parce. que nous y trouverons moins d' Espagnols, et que nous serons donc moins tentés de rester entre nous et de parler espagnol à longueur de journée. Notre début dé séjour est assez conforme à ce que nous en imaginions. |
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![]() Sortie au Futuroscope de Poitiers (Mai 98) |
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![]() Sortie au Futuroscope de Poitiers (Mai 98) |