Né le 4 juillet 1888, Francueil, près Tours
le jeune Maxime, Baugey‑Dailly
montra, dès l'âge de neuf ans des dispositions artistiques et un goût pour le théâtre très prononcés. Doué
d'une mémoire capable d'emmagasiner
vingt-cinq mille vers d'un répertoire des plus variés, sans aucun travail, l’enfant
mérita bientôt, pour sa diction
impeccable, son geste sûr, sa mimique expressive, le surnom de « Petit
Prodige » que lui a décerné la Presse, bien que son père l'ait baptisé
« Nemo » Les nombreuses attestations décernées au jeune interprète
par des personnages d'opinions les plus diverses, s'accordent toutes à proclamer
non seulement l'étonnement que procure son audition, mais encore l'utilité au
point de vue de la formation littéraire des jeunes gens qui voient dans un
sujet de leur âge, un exemple pratique pour l'art si désirable du « bien
dire »
Nous citons
quelques-unes de ces appréciations, dans l'espoir qu'elles exciteront la
curiosité, et désireux aussi qu'elles en attirent d'autres au « Jeune Nemo ».
Monsieur,
Sa Majesté, la
reine Victoria, me charge de vous transmettre ses félicitations pour votre fils
« le petit Nemo » le jeune artiste qui l'a charmée pendant une heure
hier au soir.
Son Altesse Royale,
Mme la princesse de Battemberg, me prie de vous demander une photographie, de
cet enfant, avec autographe, et sera heureuse de le revoir à Londres.
Veuillez donc,
Monsieur, m'adresser cette photographie et recevoir mes meilleurs compliments.
Cimiez , le 7 avril 1899.
Colonel Carrington.
Monsieur,
Leurs Altesses
Royales, Monseigneur le comte et Mme la comtesse de Caserta, ont été
émerveillées du talent si précoce du jeune « Nemo »et me chargent de vous redire tout le plaisir
que leur a procuré l'intéressante séance donnée hier au Grand Séminaire de
Nice. Leurs Altesses ont beaucoup admiré
et apprécié les dispositions artistiques de votre fils, et désirent que je vous félicite des succès
présents, qui présagent ceux de l'avenir.
Cannes, le 25 avril
1899
Prince de Boïano Chambellan de S. A. R.Comte de Caserta.
Il m'est impossible
de traduire l'impression que « Nemo » a produite sur moi par sa diction : elle
charme, elle séduit, elle entraîne, elle provoque les larmes ! Ce que l'on
ressent à la parole de celui que la Presse a surnommé « le Petit Prodige »
est en mélange d'admiration et d'émotion ! Il faut l’entendre !
Fr.-M.
Renou
Archevêque de Tours
.. « La mort
de Cyrano » a fait admirer la souplesse de tons, la variété, la noblesse, l’aisance
du geste, la fierté, la tendresse qu'un enfant peut mettre au service d’une poésie originale et neuve,mais
qui sert à faire briller autant que
l’artiste sert le poète.
E. CHAREL,
S.J.
Recteur de
Saint Joseph de SARLAT
On ne peut se
dispenser de l’aimer : il suffit de l'entendre et de le voir.
Aug. EYSSAUTIER ,
Supérieur du Collège de Pons
Le jeune « Maxime NEMO » invité à donner une séance à l'Ecole Saint- Elme
, y est venu le 7 octobre 1900. On l'a entendu avec le plus grand plaisir et on
l'a applaudi de grand cœur : au nom de tous ses auditeurs charmés, je lui
adresse mes sincères félicitations. Ce jeune enfant a démontré à nos élèves que la valeur n'attend pas le
nombre des années.
Arcachon, 7 octobre
1900.
A.
MAUREL., Directeur.
Cet enfant est un artiste précoce et
intelligent ; on dirait un petit Coquelin !
GUIBE
Le Proviseur
du Lycée de Tours,
Votre fils nous a ravis! Sa diction
forte et souple est une rare merveille
BERNARD,
Directeur de l’Institution
Sainte-Marie,
Bordeaux
J'ai entendu avec
grand plaisir et satisfaction « le
petit Nemo » déclamer un morceau de poésie, et je suis heureux de
dire que j'ai rarement entendu, même des maîtres dans l'art de la parole,
débiter avec autant de naturel et de netteté dans la diction.
F. SUEUR,
Archevêque d'Avignon.
Je suis heureux
d'attester que "le jeune NEMO" a donné une séance au Grand Séminaire de Nice et
que nos élèves et nos invités ont été charmés de l'entendre. Tout le monde a
éprouvé la plus vive sympathie pour le petit Prodige... Je me permets de
recommander le jeune acteur à mes confrères.
PORTAL, prêtre de la
Mission.
Supérieur du Grand
Séminaire de Nice.
J'adresse mes plus
cordiales félicitations au jeune artiste Nemo pour la séance si intéressante,
donnée dans la grande salle du Séminaire, à laquelle j'ai été heureux
d'assister.
Puisse ce beau
talent, grandir encore avec l'âge et s'utiliser surtout pour Dieu et Patrie.
Julien VIDAL